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Post by vanbasten on Jun 1, 2017 8:47:30 GMT -5
Vu que ça commence dès ce soir , aussi bien ouvrir un sujet en bonne et due forme. Comme mentionné pas mal de stock dans le free jazz cette année mais ce n'est pas juste ça le Suoni. Ce soir le gros évènement est l'Ode à l'Infonie qui a bien failli ne pas avoir lieu! voir.ca/musique/2017/05/25/ode-a-linfonie-viens-danser-le-ok-la/Au delà de l'intérêt musical pour la chose plutôt curieux de voir le public qui y assistera, probablement les vieux nostalgiques, la famille du free et des musiques actuelles , mais y'aura-t-il aussi des jeunes qui s'intéresseront au truc, des hipsters ? Musicalement ne serait-ce que voir tout ce monde évoluer devrait tenir notre attention. Voici la liste des protagonistes. [bois] Carolyn Maureen Barr (saxophone baryton, flûte) Claire Devlin (saxophone soprano, flûte) Stef Jackson (saxophone alto) Andrea Mercier (saxophone ténor, soprano) [cuivres] Henri Ferland (trompette) David Fhima (trompette) Chistopher Kerr-Barr (trompette) Alex Desjardins (trombone) [direction / conduction] Philippe Hode-Keyser [photos] René Obregon-Ida [rythmique] Julien Daoust (batterie, voix) Philippe Lafrance (basse électrique, voix) Jean-Pierre Larouche (guitare électrique, voix) David Martin (électroniques, percussions, voix) Delphine Michaud (claviers, voix) Marc-André Provencher (guitare électrique) [voix] Mathieu Boucher Léo Hamel Delphine Michaud Jean-Simon Voghel-Robert Et pour faire un lecteur curieux de moi-même voici d'autres liens en rapport avec ce curieux objet que fut l'Infonie www.lapresse.ca/arts/musique/201607/29/01-5005625-salut-bye-raoul-duguay-et-linfonie.phpwww.qim.com/artistes/biographie.asp?artistid=391Et l'inévitable lien vidéo avec pas de vidéo ....
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Bavardeur impénitent.
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Post by Bavardeur impénitent. on Jun 1, 2017 9:19:53 GMT -5
Bien oui mais c'est cela être CHAMP GAUCHE et Raôul je ne le connais pas personnellement mais des personnes liées ou des connaissances l'ont rencontré à plusieurs reprises ou une des personnes décédées était probablement un de ses amis d'adolescence.
On était pas là nous autres mais on peut bien les imaginer ensemble.Évidemment le spaghat qu'ils avaient mangé bien on avait la recette de la sauce et on l'a encore à quelque part.
Ne vous inquiétez pas ce n'est pas la sauce mortelle donnant des brûlements d'estomac à presque que quiconque s'y risquant. Non ce n'est pas la même famille cela. Ok il n'y a que des initiés qui peuvent comprendre ou plutôt on en dit trop sur un forum pouvant être lu par tout le public.Alors on ajoute un peu de brouillard.
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Bavardeur impénitent.
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Post by Bavardeur impénitent. on Jun 1, 2017 9:26:43 GMT -5
Un album de Raôul mais pas de la même période que j'ai encore et que feue ma mère avait acheté dans une de ses visites/tournée aux petits commerçants plusieurs années plus tard après son lancement. Mais non pas sur l'Avenue du Mont-Royal à Montréal mais ce ne sont pas les seuls disquaires ayant existé.
Hey on sort même pas le meilleur album ? Aucune importance,c'est celui qui était là en vente parmi les autres albums. C'est comme un disque de Charles Trenet avant que Rozon le ramène bien elle, elle avait ramené un disque à 1$ de Trenet. Des aubaines, des trésors insoupçonnés ou des curiosités ou du très connu mais délaissé. Parfait la mère, tu es un esprit libre dans le fond.
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Bavardeur impénitent.
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Post by Bavardeur impénitent. on Jun 1, 2017 9:41:53 GMT -5
Évidemment j'ai encore débordé pour parler plus de Raôul et des gens l'ayant connu mais moi le free jazz , la musique contemporaine et tout cela, cela ne m'intimide aucunement, on est presque en terrain connu dans un sens mais pourquoi ? Les enfants des années '70 et tout. Ou encore un enchevêtrement de liens. La personne fait cela dans ses propres textes mais les autres disent ne pas comprendre ? Ou trouver cela incohérent ? Vous ne comprenez pas ce que c'est que d'écrire ou de parler de manière libre. Évidemment c'est plus agréable ou peut l'être à plusieurs. Ce n'est pas toujours bon. Eux ce sont des artistes et ils sont rendus pas mal des maîtres quand ils donnent leur show.
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Post by vanbasten on Jun 2, 2017 8:49:03 GMT -5
Le pèlerinage à cette Infonie valait le coup on a pu revoir les membres du groupe original venir se recueillir sur le fruit de leur travail presque 50 ans plus tard. La Casa était bondée et on doit sûrement avoir battu le record pour la moyenne d'âge la plus élevée pour les spectateurs assistant à un concert dans cet endroit. Dernier Barouf de cette génération , nostalgie, tentative de transmission de cette œuvre pour la génération des Millenials, y'avait un peu de tout ça dans cette communion hier ? Mais surtout il y avait de la musique qui mérite discussion.
La première partie était consacrée à des œuvres plus courtes, plus punchées et par moment plus datées aussi, les versions demeurant révérencielles envers les originales,du reste on se doit de souligner le travail de Hode-Keyser qui a reproduit les pièces sans accès aux partitions. Ce qui donne des moments inégaux et plutôt curieux, me demande si un texte comme L'Affaire pastiche du petit Catéchisme de de l'enfance des interprètes de la version originale peut signifier pour ces très jeunes musiciens qui n'ont rien connu de cette époque obscurantiste. Outre ces bémols artistiques la reproduction et interprétation sont nickels malgré quelques passages casse-gueule comme tenter de reproduire les délires verbaux de l'inimitable Raôul Duguay. Chose certaine les sourires hilares des protagonistes durant les prestations démontraient le plaisir à reproduire ces musiques.
La vrai affaire finalement c'était la deuxième partie où on reproduisait l'exigeante et touffue pièce Paix qui reprend certaines idées des pièces précédentes mais de manière beaucoup plus cohérente et rigoureuse , bref du solide à ne pas mettre dans les mains et doigts d'une bande d'amateurs. Et les légers doutes qui demeuraient face à l'entreprise furent dissipés, en même temps que l'on entendait l'Hymne à la joie qui sert de contrepoint à cette pièce.
L'après-concert fut un espèce de passage du bâton de pèlerin alors que les vétérans du groupe ont béni en bonne et due forme le travail des musiciens et du chef d'orchestre et d'en assurer la pérennité pour les générations à venir. La vraie affaire serait selon moi est de s'inspirer de l'affaire pour refaire la même affaire mais le faire en pas juste imitant les vieilles affaires mais de refaire des nouvelles affaires et le faire avec des nouvelles affaires tout en s'inspirant des valeurs originelles de l'affaire. C'est la prochaine étape à faire !
Prochain concert pour Bibi l'Hommage à Paulina Oliveros ce soir avec une pléiade de musiciens locaux .
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Bavardeur impénitent.
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Post by Bavardeur impénitent. on Jun 2, 2017 9:21:32 GMT -5
Intéressante chronique ou compte-rendu vanbasten , avez-vous déjà tenu une chronique musique dans un journal, journal étudiant ou autre journal ? Époque obscurantiste Obscurantiste pour qui ? Ce n'est pas l'inverse une explosion de couleurs, d'idées et de folie ? Comme aussi La Grande Nuit de la Poésie ? Pour celle-là j'ai retrouvé des archives et notre prof de philo au cégep,notre dernier faisait partie d'un groupe dissident et j'adore cela. Non pas que je lui donne raison, je lui donne raison d'être différent des autres. Quand tous vont dans le même sens,cela devient ennuyeux. Évidemment, cette génération pouvait exagérer mais c'est cela qui est le but. Il faut que cela sort, il faut sortir non plus du joug de l'Église mais les vieux réflexes sont encore là. Pour la cohérence et la rigueur je vais encore faire un autre parallèle avec la littérature bien qu'on pourrait encore vous parler de Michel Morin l'artiste-philosophe et qui est un intellectuel à part des autres au Québec mais qui mérite d'être écouté. Mais ici celui dont je vais vous parler c'est de Fernando Pessoa dans son chef d'oeuvre selon ce que disent des gens du milieu littéraire. fr.wikipedia.org/wiki/Le_Livre_de_l%27intranquillit%C3%A9Il y a plusieurs éditions et ceux ayant dénicher cela tentent de faire des classements et de mettre de l'ordre là-dedans pour essayer que cela soit plus cohérent à leurs yeux. Cela n'a aucune importance ce classement là, ce n'est qu'une question de goût mais pour arriver à le lire au complet , il faudrait procéder comme avec des pièces justificatives comptables et pas besoin de la classer plus que par un in and out. Juste pour vous indiquer que vous l'avez lu. Belle chronique pareil mais non je ne peux pas assister à beaucoup de concerts. Alors c'est plus la radio, la télévision, les journaux et l'internet ou encore ce que d'autres vous ont raconté. Ou go là tu y vas au concert, à la librairie, à la bibliothèque, dans les universités.
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Bavardeur impénitent.
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Post by Bavardeur impénitent. on Jun 2, 2017 9:43:02 GMT -5
''La vraie affaire serait selon moi est de s'inspirer de l'affaire pour refaire la même affaire mais le faire en pas juste imitant les vieilles affaires mais de refaire des nouvelles affaires et le faire avec des nouvelles affaires tout en s'inspirant des valeurs originelles de l'affaire. ''
Toi tu l'as l'affaire ! Ah ah ! Je ne le sais pas. La vraie affaire pour moi ou plutôt que je pourrais conseiller à des jeunes de tous les domaines, c'est d'avoir des inspirations, des mentors et des influences mais par-dessus tout de devenir ceux qu'ils sont, le fameux Deviens celui que tu es et encore Nietzsche mais je crois que d'autres l'avaient dit avant lui d'autres presque en même temps et après bien sûr. Des maximes, des proverbes mais qui font vraiment sens pour vous.
Tiens Raôul, je dois partager certaines valeurs avec lui mais pas toutes. Ou encore ceux qui ont vécu une partie de leur adolescence en même temps que lui ou à des endroits communs en plus, bien eux savent encore plus des choses mais tu peux rester différents.
Au hockey sur glace, un Galchenyuk gagnerait pas mal plus à parler à un Guy Lafleur comme mentor qu'à Claude Julien mais attention Julien reste le coach, ce n'est pas pareil. Pas obligé d'être aussi bon non plus et le hockey a changé. Mais figurez-vous que les théories que mettait en pratique Guy Lafleur tout en en ayant qu'une vague idées au niveau du support bien elles étaient bonnes. Il s'inspirait du FLOW, il était IMPRÉVISIBLE sur la glace et une partie des croyances de son temps étaient là aussi. C'est un véritable artiste sur glace ou même en lui parlant sauf qu'il vient d'une petite ville plutôt conservatrice mais très sympathique. Sur la glace, il fait du FREE JAZZ sans même le savoir de la CONFUSION ORGANISÉE. Mais il ne l'organise pas du tout, il suit son instinct. Attention, il pratique le hockey sur glace depuis on enfance et en étant le meilleur, les jeux, il les a tous répéter ou presque sur glace et il se place dans les gradins et fait de la visualisation et comme des mantras il répète ses jeux dans sa tête.
Il faut apprendre à penser et penser vite ! Ce n'est absolument pas n'importe quoi bien qu'en apparence cela peut le sembler. Kossé qu'il fait là lui ? Il n'était pas supposé être là dans la tête des adversaires alors ils donnent le disque à Lafleur involontairement et ils sont cuits !!!
Ok mais Guy n'ira pas au show et les artistes fréquentés par lui à l'époque étaient plus conventionnels. Cela ne veut rien dire, c'est sur la glace qu'il est un grand artiste. Il écrit pareil de la poésie pour son épouse, pour des petits mots ou pour lui-même. C'est sur la glace que le vrai génie est en éclosion si il est heureux et qu'on le laisse jouer à sa manière surtout pas de carcan. En même temps c'est un milieu archi-compétitif pour que cela marche et fonctionne l'athlète doit être à son top ou réussir à être assez haut pour encore performer. Être différent mais complètement raccord avec le reste du groupe. Très Free harmonie ou disharmonie mais formant un tout très cohérent si on est vraiment curieux, non limité.
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Post by vanbasten on Jun 2, 2017 10:29:15 GMT -5
Intéressante chronique ou compte-rendu vanbasten , avez-vous déjà tenu une chronique musique dans un journal, journal étudiant ou autre journal ? Dans la musique mes seuls textes sur le sujet furent ce que j'ai rédigé dans l'ancienne piaule de AB sous le même avatar ou le plus récent de Not Ok Computer mais j'ai bon déjà commis quelques textes de nature semblable ( Hybride de chronique/compte-rendu/gonzo journalisme ) dans d'autres lieux, ainsi il fut un temps ou j'écrivais régulièrement sur la boxe. Content que ça puisse plaire à d'autres. Ah oui petite précision quand je parlais d'obscurantisme, je parle de l'enfance des membres de l'Infonie sous le joug de la grande Noirceur
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Post by vanbasten on Jun 3, 2017 8:50:18 GMT -5
De retour hier soir pour une Sala Rossa bien garnie pour l'occasion de cet hommage à Pauline Oliveros, confession honteuse j'avoue n'avoir aucune idée de l'existence de la dame avant de voir son nom mentionné sur le programme de cette saison et ce malgré des avis de son décès dans pages aussi prestigieuses que celles du Guardian, du NY Times et même le Libération. Vous comprendrez que je me sens pas mal con mais bon j'ai pas mal d'expérience dans ce domaine et cet état possède certains avantages dont celui de pouvoir tout oser. Ceci dit vous comprendrez que je ne m'aventurerai pas à comparer le travail de la compositrice avec ce que l'on a pu y voir dans la Salle de la rue St-Laurent. Concert à invités donc à géométrie variable devant une foule que je qualifierais de McGillesque , on tombe dans le monde de la prestation conceptuelle donc exit les performances hautement techniques et volcaniques. Du spoken word , des numéros musicaux souvent présentés en forme du suite , la présentatrice a parlé de symphonie mais ça me semblait être un peu de la surenchère verbale, et même une prestation silencieuse ou presque dépourvue de paroles ou musique dont on pourra qualifier à la limite du dadaïsme alors que Lori Freedman et Daniel Ãnez (Me semble que c'est lui mais pas certain à 100 % ) se sont échangés un ballon aux couleurs vives pendant quelques minutes. Une prestation sur écran accompagnait la plupart du temps les différentes performances On pourra toutefois souligner plusieurs thématiques qui semblent ressortir de cette soirée, le féminisme et la représentation féminine dans la musique d'aujourd'hui tiens tiens ( Où sont les femmes ? ) donc la majorité des protagonistes se produisant furent des femmes,côté prestation avec cette thématique on pense à cette pièce ou on apprenait comment écouter avec son vagin ! Vous vous en doutez parfois ça flirtait un tantinet avec du New Age , ce focus sur l'écoute toutefois nous a offert un moment fort intéressant dans la présentation vidéo alors qu'on surimposait des gros plans d'oreilles avec des images dans la vie de tous les jours qui rappelait cette forme. Le côté inner child a pris une forme prépondérante dans cette soirée, du reste dans le laïus d'ouverture la dame mentionne avoir rêvé à Oliveros qui revenait dans le corps d'un enfant d'environ trois ans, cette thématique revenait assez souvent dans les textes qui apparaissaient à l'écran. Point du vue musical, la gestion de la projection du sonore fut un élément clé de cette prestation, on pense à cette pièce ou les musiciens furent disposés dans les différents coins de la salle, créant la sensation d'un surround sound , un groupe vocal a refait également l'expérience un peu plus tard. Côté spoken word Andrea Young a récité un texte tout en modifiant la projection soit en utilisant ses mains ou utilisant des objets divers pour écraser la parole. Autre exemple un discours comprenait des éléments qui devait déclamés par l'ensemble de l'auditoire, perso j'ai eu des flashbacks d'accompagner mes parents à la messe alors qu'on devait faire la même chose sur certaines prières, décidément la thématique religieuse est omniprésente cette année ! Pour terminer soulignons une séquence bruitiste fut offerte avec une trompettiste (Amy Harvey ?) a joué son instrument dans un bassin d'eau, petit aparté enfant quand je faisais quelque chose de semblable avec une paille et mon breuvage je me méritais une claque en arrière de la tête , plus sérieusement on pourrait lier un peu ça à la thématique de l'enfant intérieur. Une cérémonie et une dernière prestation était prévue dans le parc à la fin de la prestation intérieure, j'ignore si ce fut un succès compte tenu de la température plutôt ordinaire. Je conclurais que j'ai perçu cette soirée comme l'équivalent d'une funéraille artistique pas dans le sens qu'on n'entendra plus parler de cette personne mais un testament à reproduire et se souvenir et moi qui est généralement sort irrité voire en beau joualvert des funérailles religieuses ou laïques parce que je reconnais rarement la personne honorée dans ces cérémonies ça m'a permis davantage de me réconcilier avec le concept de célébrer nos morts. ------------------------------------- Perso je serai en congé de concert pour les prochains jours, je vous laisse avec les suggestions de Alain Brunet pour ce Suoni 2017
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Post by vanbasten on Jun 6, 2017 9:40:53 GMT -5
Me suis pointé à la Sala Rossa pour voir de quoi se chauffait le Quatuor Bozzini, la première pièce si j'ai bien compris était une commande du festival composée par Allison Cameron, pièce rondement menée qui débute de façon contemplative avant de se diriger vers un crescendo assez volcanique exécuté avec maîtrise par le trio de violonistes La seconde pièce plus abstraite, utilisation de pizzicatos, mouvements plus courts , comparativement à la chaleur offerte par la lave de la pièce précédente m'a paru moins passionnante, plus froide malgré quelques bons passages plus relevés , Groven s'y est jointe en cours de route avec son banjo mais je ne peux vraiment dire a apporté vraiment une dimension nouvelle. Trouvé ça un tantinet longuet. Après la pause avec un éclairage très très tamisé, se sont pointées sur scène la violoncelliste Peggy Lee et la vocaliste Mary Margaret O'Hara , quel personnage cette O'Hara habillée aux motifs qui rappelaient les motifs hyper-dense des tapisseries murales des années 70, décrire la personnalité scénique de la dame est également un défi, en quelque part on dirait une cousine pas si éloignée de Médéric Collignon, énergie nerveuse constante, hyper-allumée, scat onomatopique armée d'un cornet et tapant du pied sur un rythme détonnant ; mesmerizing indeed. Vocalement assez flamboyante elle a chanté des vieux standards tel Pennies in heaven et Somewhere over the rainbow mais sa façon de moduler le tempo de phraser les mots ont relevé le cachet de ces pièces pourtant mille fois entendues. Se sont jointes au duo de façon assez dépouillée , surtout comparé au phénomène qu'est O'Hara, Cameron au piano et Groven aux effets électroniques , ensuite un mec au costume de marin old school que O'Hara a présenté comme son frère ( ?, !!!!) s'est inscrit dans la veine bizarre de cette prestation , armé de ballons gonflables il a ajouté aux effets sonores en gonflant et dégonflant les objets de caoutchouc avec de s'éclipser pour cause de matériel hors d'usage ! Force d'admettre qu'on ne s'est pas ennuyés Ah oui un mot sur Peggy Lee jouant les straight women elle a sobrement ancré tout ce monde de façon fort efficace.
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Post by vanbasten on Jun 7, 2017 21:11:40 GMT -5
Retour sur les prestations d'hier , j'ai découvert le groupe NYON dont on sait très peu de choses outre que les membres proviennent de Montréal , grosso modo on a eu un type aux accessoires électroniques qui amène une nappe de son que l'on pourrait qualifier d'industrielle s'ajoute un saxophoniste qui érupte au dessus de cette nappe, de temps en temps des éléments de discours enregistrés se rajoutaient à la texture sonore. Par la suite une accordéoniste s'est rajoutée au groupe pour clore cette prestation d'environ 20-30 minutes. Faut aimer le genre, perso j'avais fait le tour du truc après 20 minutes. S'est amené par la suite la prestation principale de la soirée soit Peter Brotzmann / Heather Leigh , en quelque sorte un peu trop similaire à la première partie dans la forme. En caricaturant beaucoup le trait on pourrait comparer à Bill Frisell et Charles Lloyd qui feraient de l'acide et qui se produiraient ensuite. Amplis au maximum la madame a fait rugir sa pedal steele de façon peu habituelle, on était pas mal loin du Grand Ole Opry, , lors de la séquence du début c'eut été impossible de reconnaître l'instrument, quant à Brontzmann, l'âge ne semble pas avoir d'effet sur lui, il continue de jouer de son instrument de sa façon typique soit avec intensité et puissance que ce soit à la clarinette ou au ténor. La madame avec sa dégaine caserait volontiers dans le segment musical de la série Twin Peaks, pas certain de sa façon d'interpréter les pièces par contre ferait la cut ! À l'instar du premier groupe, ils ont joué leurs pièces en forme de suite donc pendant environ une heure le duo s'est échangé les ponts musicaux pour poursuivre leur chimie à base d'uranium ma foi ! Original probablement pas tant que ça, mais faut reconnaître la continuité et la constance dans l’œuvre du septuagénaire et faut le dire que la dame trouve le moyen de se démarquer et apporte une pierre de plus à la bâtisse musicale du natif de Remscheid. Cet extrait rappelle un peu les débuts du concert d'hier
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Post by vanbasten on Jun 10, 2017 11:38:17 GMT -5
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Post by vanbasten on Jun 10, 2017 11:50:17 GMT -5
Ajouté quelques photos aux textes ,les photos sont une courtoisie de P.L.
Y'a des problèmes techniques qui font qu'il est possible qu'on vous ne voyez peut-être pas les photos, du reste ça serait cool si elles apparaissent de me le dire, j'attend le retour de Jon8 pour voir ce que je fais de pas correct, ça ressemble à un code 12.
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Post by vanbasten on Jun 12, 2017 7:01:30 GMT -5
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